5 juin – Grève et manifestation

Le salaire net c’est pour le mois, le salaire brut ça donne des droits

À l’inverse, les exonérations de cotisations sociales, la pression sur les bas salaires et le recours massif aux primes non cotisées affaiblissent le financement de nos retraites. Les salarié·es payent 2 fois : moins de cotisations, c’est de moins bonnes pensions.

Augmenter les salaires, c’est mieux répartir les richesses

En 2024, les dividendes versés aux actionnaires ont battu des records. Une part de ces profits doit revenir à celles et ceux qui produisent la richesse : les travailleur·ses. C’est pourquoi la CGT exige le maintien des 10 % d’abattement sur les retraites et l’indexation des pensions sur les salaires.

Salaires – retraites : ce n’est pas l’un ou l’autre, c’est l’un pour l’autre

Augmenter les salaires, sécuriser l’emploi, remettre à plat les exonérations de cotisations : ce sont des moyens pour revenir à une retraite à 62 ans maintenant, puis le retour à 60 ans. Le patronat et le gouvernement refusent d’entendre les propositions CGT pour préserver les profits de quelques-uns. Dans plusieurs entreprises des augmentations de salaires ont été obtenues par la grève. Nous pouvons gagner des mesures de financement et l’abrogation des 64 ans en nous mobilisant !

Gagner l’abrogation de la réforme

Nous avons été des millions en grève et en manifestation en 2023 contre le recul de l’âge de départ à la retraite à 64 ans, imposé par 49-3. Le gouvernement est fragile, le 5 juin il y aura enfin un vote à l’Assemblée. Il faut respecter la démocratie : près de 70 % de la population soutien l’abrogation. Aux députés de se prononcer, maintenant.

Maintenir l’emploi et l’avenir de l’industrie

Avec la CGT, la mobilisation des salarié·es de la Fonderie de Bretagne a permis de sauver les emplois et l’outil industriel. Mais, 300 plans de suppressions d’emplois sont toujours en cours. Face à l’urgence, la CGT exige un moratoire pour stopper en urgence les licenciements et le contrôle des aides publiques versées aux entreprises.

Combattre l’austérité, défendre les services publics

Au nom de l’austérité, les hôpitaux ferment, les transports publics saturent, l’école publique est sacrifiée pour financer les aides publiques aux entreprises et les cadeaux fiscaux aux plus fortunés. Le 5 décembre dernier, grâce à la mobilisation des agent·es de la fonction publique, le gouvernement a dû reculer, notamment sur les 3 jours de carence. Face aux nouvelles attaques contre les agent·es des services publics, la mobilisation se poursuit pour rétablir la prise en charge maladie à 100% et gagner la hausse du point d’indice, la GIPA et la titularisation des emplois précaires.

Tract EN GRÈVE ET EN MANIFESTATION POUR NOS RETRAITES, NOS EMPLOIS ET NOS SALAIRES

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